Imaginer un nouveau monde… avec Pierre Wittmann
Mon nouveau monde
Pour imaginer un nouveau monde, je crois qu’il faut commencer par soi-même. Avant d’imaginer ce que pourrait être un monde plus harmonieux, une société plus équitable, un gouvernement moins totalitaire, une vie plus soucieuse de l’environnement, j’ai envie d’imaginer le monde dans lequel j’aimerais vivre. Pas un monde dans lequel j’aimerais vivre dans le futur (j’ai 79 ans, et mon futur est assez limité), mais dans lequel j’aimerais vivre maintenant, tout de suite, dans lequel je partirais demain, si c’était possible. Ce monde, j’en rêve depuis très longtemps, et j’ai essayé maintes fois de le trouver, ou même de le créer : sans succès. Alors j’ai chaque fois repris ma vie solitaire, et je l’ai imaginé, ou créé dans ma vie intérieure. Mais il devient urgent qu’il puisse se manifester à l’extérieur, dans la réalité physique et matérielle. Je le mentionne chaque jour dans mes prières.
Mon nouveau monde est encore un idéal, peut-être utopique, qui va évoluer. Il est d’abord communautaire. Il est créé, et il se construit, autour d’un groupe, un petit groupe, entre deux et dix personnes. Il se situe dans la nature, la nature sauvage, ou semi-sauvage. Il s’agit de vivre une vie complètement autonome de la société actuelle, après une éventuelle période d’adaptation. Ce genre de vie n’est pas nouveau, il a déjà existé à toutes les époques et dans toutes les régions du monde. Il ne s’agit pas de le réinventer, bien que cela puisse être une tentative extrême, mais de se renseigner sur les expériences existantes, et sur celles du passé. Pour les tentatives extrêmes, je pense à une île déserte, une grotte dans l’Himalaya, la forêt vierge, des régions inhabitées, comme les déserts, les steppes, les montagnes. Mais aussi des zones retirées ou peu peuplées de l’Europe. Il est possible de s’installer dans des villages abandonnés, de restaurer des ruines ou même d’acheter des propriétés isolées. Dans certaines régions, il serait possible, et même approprié, de mener une vie nomade.
La première chose à faire est probablement de former un groupe, ou de trouver un groupe existant auquel on pourra se joindre. Dès le moment où l’on aura décidé de changer de vie, de quitter le monde dans lequel on vit pour s’installer dans un nouveau monde, une des premières questions à se poser est : qu’est-ce que je vais emporter avec moi ? Une autre qui en dépend, est que faire de ce que je ne vais pas emporter. C’est ce que j’appelle le processus de dissolution (des possessions matérielles) ; si on a le temps, c’est très bien de le faire. Sinon, on peut simplement tout abandonner, ou tout léguer, comme on le ferait si on mourrait. On peut partir sans rien, mais aussi avec un certain matériel, qui nous permettra par exemple de continuer à pratiquer un métier, ou de cultiver un jardin. Dans le cas d’un groupe qui s’installerait dans un village abandonné, des outils qui permettront d’effectuer des travaux de restauration. Si la communauté décide de vivre de façon complètement autonome, sans électricité, sans essence et sans internet, on n’emmènera ni véhicules à moteur, ni lampes ou appareils électriques, ni ordinateurs ou téléphones portables. Ce sont ce genre de choix qui vont conditionner de façon profonde notre nouvelle vie. Une autre question est de savoir si on envisage, dans le présent ou le futur, des échanges, ou une forme de commerce, avec d’autres groupes similaires, ou avec ce qu’il restera de l’ancien système ?
16 février 2022, Chiang Mai
Regarder la vie
Regarder la vie est le nom que je donne à une série de textes tirés de mes écrits autobiographiques : extraits de mon Journal ou réflexions sur l’art et la spiritualité.
Ces regards, qui sont l’essence de mon Journal, sont également l’essence de ma vie, et peut-être aussi l’œuvre de ma vie. Je pense souvent que je devrais cesser de me disperser dans tant d'activités futiles pour consacrer la fin de ma vie à peaufiner cette œuvre essentielle. Afin que mes regards les plus éclairés sur la vie inspirent ceux qui les croiseront à poser de nouveaux regards sur la vie.
Car l'essence de la vie, n'est-ce pas l’art de savoir, en toute circonstance, la regarder avec tendresse, sagesse et bienveillance ?
Peinture et écriture
La peinture et l’écriture sont mes deux manières d’exprimer, et de partager, les regards que je pose sur ma vie, et sur la vie.
Sur ce site, comme le suggère Roland Barthes dans l’Empire des signes, les textes ne commentent pas les peintures, et les peintures n’illustrent pas les textes : leurs rencontres fortuites révèlent la nature imprévisible de la vie.
Regarder la vie – m’émerveiller chaque jour devant son indicible beauté et découvrir la vraie nature des choses, une réalité qui dépasse la fiction et l’imagination – est une inépuisable source d’inspiration qui m’invite à Aimer la vie, en toutes circonstances.
Afin de mieux comprendre le projet Regarder la vie, je vous conseille de lire les articles suivants :
Regarder la vie : L’essence et l’œuvre de ma vie
Aimer la vie : La voie de la lumière
Penser autrement : Quelle vérité croire ?
Pour donner une vue d’ensemble de mes regards sur la vie, je les ai postés sur une nouvelle série de sites web où ils sont groupés par thèmes : un classement ludique et impromptu qui pointe sur les sujets que me tiennent à cœur…
Aimer la vie
Aimer la vie – 2
Art et création
Art et création - 2
Co-créer le changement
Conseils du cœur
Créer un monde spirituel
Émerveillements
Éveiller l’humanité
Expériences collectives
Expériences personnelles
Expériences spirituelles
Graines de sagesse
Imaginer un nouveau monde
Imaginer un nouveau monde - 2
Nouvelle réalité
Nouvelle réalité - 2
Penser autrement
Questions existentielles
Regarder la vie
Souvenirs de voyages
Un monde sans argent
Voyages-intérieurs
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Les illustrations de ce site sont des peintures de Pierre Wittmann.