IMAGINER UN NOUVEAU MONDE - 2

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Relations et communication

730 Rayon jaune

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Ce qu’on peut dire, et ce qu’il ne faut pas dire – à qui, et à quel moment – est un sujet délicat. C’est l’usage juste de la parole.

Il est important toutefois de trouver des personnes avec qui on puisse parler sincèrement, hon­nêtement, et dire ce qu’on pense – sans le risque qu’elles prennent nos paroles personnellement et en soient blessées.

Dans le Spectre* de la conscience, l’ombre* de la clé génétique* 59 – qui concerne surtout, mais pas uniquement, les relations amoureuses et sexuelles – est la malhonnêteté : elle concerne non seulement les mensonges, mais aussi les non-dits. Le siddhi* de la clé 59, par contre, est la trans­parence.

Quelles sont les personnes avec qui on peut vraiment être honnête, c’est-à-dire transparent ? Accepter de se dévoiler, et donc de devenir vulnérable ?

On dit qu’un vrai ami est quelqu’un à qui on peut tout dire, à qui on peut se confier en partageant ses problèmes personnels, parce qu’il est ouvert et capable de nous écouter sans jugement, mais avec compréhension et bienveillance.

Dans le travail de contemplation de nos ombres et de nos blessures – un processus qui consiste à les accueillir, les accepter et les embrasser – il est important de pouvoir aussi les partager. Écouter nos problèmes, si c’est le rôle d’un thérapeute, est aussi celui d’un ami.

La difficulté ou l’incapacité de communiquer est un des plus gros obstacles à l’harmonie de toute relation. Le fait de ne pas pouvoir exprimer et partager ses problèmes est également une des causes de nombreux problèmes de santé, physiologiques ou psychologiques. Ce qui crée des difficultés de communication dans nos relations, ce sont surtout nos réactions spontanées et automatiques, sou­vent violentes – des stratégies apprises dans l’enfance pour essayer d’éviter de souffrir.

Ces réactions provoquent alors des réactions chez l’autre et conduisent souvent à une escalade de violence et à des conflits. Chacun agit égoïstement car il se considère comme une victime : ce sont les caractéristiques de l’énergie de l’ombre. Tant que nous réagissons d’une manière ou d’une autre aux comportements et aux paroles (ou aux silences) d’autrui, c’est que nous avons encore une zone d’ombre (ou une blessure) qui n’est pas résolue. 

Comprendre le fonctionnement de ces réactions chez soi et chez l’autre – et dans la relation – est une phase importante de leur transmutation. Cela permet surtout de les percevoir au moment où elles apparaissent (et même avant), et ainsi de prendre le recul nécessaire pour ne pas les laisser s’exprimer. Et comprendre les réactions de l’autre est le meilleur moyen de pouvoir les accepter sans réagir.

Ce processus n’est pas facile à pratiquer et ne réussira pas du premier coup. Il risque même de créer des conflits qu’on aurait pu éviter si on n’avait rien dit, mais continué à cacher nos problèmes sous le tapis sans communiquer.

Chacune des six lignes* des clés génétiques a sa manière propre de communiquer, et aussi de réagir, dans l’ombre ou la lumière, c’est-à-dire selon son niveau de conscience à ce moment-là.

Avec certaines personnes, il est difficile de savoir ce qu’on peut dire ou ce qu’il ne faut pas dire ; une solution est d’essayer, quitte à faire une erreur. C’est la stratégie de la ligne 3 : l’essai et l’erreur. S’il est généralement préférable d’être bienveillant dans nos paroles et nos écrits avec les personnes que nous connaissons peu ou pas du tout, qu’en est-il de nos proches ? Est-il approprié d’être courroucé dans certaines circonstances ? J’aurais tendance à dire oui, car c’est dans mon caractère. Dans bien des cas, c’est une manière de savoir avec qui on peut, ou non, avoir une communication honnête et profonde, et avec qui il faut se contenter de propos futiles et superficiels.


Spectre de la conscience : fondation du système des Gene Keys développé par Richard Rudd, le Spectre de la conscience révèle que chacun des soixante-quatre aspects de la personnalité humaine (symbolisé par une clé génétique, un hexagramme du Yi Jing ou une porte du Human Design) comporte trois attitudes fondamentales qui correspondent à trois niveaux de conscience : une attitude négative (celle de la victime) : l'ombre ; une attitude positive (celle de l'être en chemin) : le talent ; et une attitude éveillée (celle de l'être accompli qui a transcendé la dualité des deux autres) : le siddhi. Chaque clé génétique comporte six lignes (les six lignes de l’hexagramme du Yi Jing), qui ajoutent leur coloration particulière et déterminent une stratégie spécifique dans la façon de gérer chacun des aspects de notre personnalité.

 

9 mars 2015, Chiang Mai

Site créé par Pierre Wittmann
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